3 février 2007
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22:32
Du réel à l'imaginaire, John Boorman est un cinéaste visionnaire. Avec Excalibur, il marque un aboutissement, en abordant de front le cycle des légendes arthuriennes pour la première fois. IL clôt 20 ans de réflexion sur le thème du Graal et de la quête qui avait perfusé jusqu'à là toute son oeuvre. Dans chaque film était le récit d'un voyage initiatique accompli par un personnage principal à la recherche de lui-même (Délivrance). Dans Excalibur celui-ci se dédouble, mais c'est aussi l'histoire du monde que l'épopée résume.
La symbolique des couleurs et des éléments, toujours au coeur de l'oeuvre de John Boorman, cinéaste cosmique, n'a jamais été aussi forte que dans Excalibur. A la plastique de l'image répond la dynamique du récit. La rigueur de sa construction intellectuelle va de pair avec la place donnée à l'irrationnel, poursuivant ainsi la refléxion de "L'Hérétique" sur la dualité nécessaire et complémentaire de la raison et de la magie.
Excalibur " Le sacre d'Arthur "
(Extrait de son journal -Rêves prometteurs et coups durs-)
6 Octobre.
A peine rentré d'un week end en Bretagne. UN château au coeur de la forêt de Brocéliande abrite un centre consacré à Arthur. Pour célèbrer le dixième anniversaire d'Excalibur, une exposition d'objets y avait été organisée. Je leur avais prêté le Graal et Excalibur ainsi que quelques armures du film.
Au cours de ces dix dernières années, les Bretons ont vu et revu Excalibur, qui plus qu'un film est devenu une cérémonie religieuse... mais tous me posaient la même question: "Vous détestez paris n'est ce pas?"
En répondant non, j'ai senti que j'avais raté mon examen de passage... (rire)
(Extrait de son journal -Rêves prometteurs et coups durs-)
6 Octobre.
A peine rentré d'un week end en Bretagne. UN château au coeur de la forêt de Brocéliande abrite un centre consacré à Arthur. Pour célèbrer le dixième anniversaire d'Excalibur, une exposition d'objets y avait été organisée. Je leur avais prêté le Graal et Excalibur ainsi que quelques armures du film.
Au cours de ces dix dernières années, les Bretons ont vu et revu Excalibur, qui plus qu'un film est devenu une cérémonie religieuse... mais tous me posaient la même question: "Vous détestez paris n'est ce pas?"
En répondant non, j'ai senti que j'avais raté mon examen de passage... (rire)